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COURS DE PILOTAGE JEAN-CHARLES CARTIER

Circuit du Laquais, 09 avril 2005
Contrairement à l'édition 2004 qui nous inonda de son radieux soleil aux chaleurs estivales, c'est la pluie hivernale doublée de neige qui était au rendez-vous... mais sans pouvoir gâcher la fête!!

DD


Samedi 9 avril, 5h30… allé, debout, une grosse journée m’attend !

Eh oui, cette année (enfin dirait quelqu’un !) je conduis la Porsche de Papa ! Ce n’est pas lui qui ne voulait pas me la prêter, mais moi qui avais peur… Mais le meilleur moyen d’apprendre à maîtriser un tel engin, c’est bien sur circuit, non ?! Donc je me suis décidée ! C’est peut-être bien pour ça qu’il neigeait ! Parce que oui, il a neigé ! Il a plu ! On a tout eu ! Enfin on… ils, plutôt !

Ils, ce sont nos gentils instructeurs : Hervé Chmelnitzky, Hervé Steiner (mon fameux Papa), Alexandre Wolter, Jean-François Weber, Charles Firmenich, Frank Servais, Christian Piaget, Christophe Berset, Wulf Projahn, Philippe Michel.

Parce que nous, les apprenants, nous étions bien au chaud dans nos bolides ! Déjà l’adrénaline nous faisait atteindre des températures élevées, mais en plus, il fallait régler la ventilation pour ne pas avoir de buée !

8h : inscriptions : Bonjour Fabrice Besse, Domenico Forte, Marie-Claude Firmenich, Kitti Buser (devenue Steiner depuis !), Patrick Héritier ! J’ai le numéro 15, groupe 1, sous les ordres de Jorg Projahn ; les autres chefs de groupe sont : Henri Richard, Patrick Sägesser et Luc Tankhimovich.

Distribution des radios, grâce auxquelles les instructeurs pouvaient nous indiquer comment mieux passer dans chaque virage, comment être à l’écoute de sa voiture, comment utiliser la piste au mieux… Casque, réglage du siège, des rétroviseurs, ceinture… Vérification de la position de conduite et de la tension de la ceinture par Alexandre, car ce sont des choses très importantes !

C’est parti : le circuit était divisé en deux parties qu’on a pu découvrir tranquillement, seul chacun dans sa voiture d’abord, ensuite avec un instructeur.

Oh lala, au moment de me placer sur le circuit, pfououou… une montée de … oh d’appréhension, peut-être… Surtout que les derniers mots de Papa avant que je ferme la porte de la voiture (de SA voiture) ont étés : « si jamais tu vois que tu pars en vrac (c’était pas son mot, mais celui-là est mieux !), tu FREINES à fond et tu DEBRAYES afin de tourner sur ton axe. (heureusement qu’il n’a pas eu de radio toute la journée, on aurait eu un p’tit peu mal aux oreilles !) pour rester sur la piste » sous-entendu : …et ne pas casser MA voiture ! « Oui, d’accord » fut la seule chose que je pus lui dire, d’une toute petite voix pour le rassurer ! Et les avant derniers : « Tu gardes pas ton pied sur l’embrayage quand tu roules » ! Oui, ça je sais…

Cette émotion passée, les mots de Papa rangés dans un tiroir de ma mémoire, il fallait y aller, là : on n’était pas en train d’aller à la Migros ! Un tour de clé (quelle idée d’avoir mis le neimann (le truc où on met la clé dedans) à gauche, c’est pas pratique pour ceux qui n’ont pas l’habitude !), première, 8000 tours au compteur, et je lâche tout ! Enfin tout, sauf le volaaaaaaaaant !!!… Tuuuut ! J’ouvre les yeux, regarde autour de moi, et… ah oui, faut y aller, là, le tour derrière le chef de groupe pour prendre connaissance avec la piste, mouillée, froide, un peu glissante ! Donc attention à l’embrayage, les vitesses, ’faut pas les faire craquer, parce que je sais qu’IL le saura… Je fais bien attention à SON bébé (eh ouais, pour le coup, son bébé, c’est pas moi !) !

Au moins pas besoin d’aller vite pour avoir quelques sensations… Sur toute la piste étaient disposés des cônes, afin de matérialiser la trajectoire idéale, le but étant vraiment de les frôler !

Ensuite, le slalom : tourner autour de cônes, ne pas se mélanger les mains, ne pas oublier de portes (ooops !)… sentir la masse de la voiture, freiner d’urgence, bloquer les roues, sentir l’ABS…

Voilà pour la partie pratique !

La partie théorie était cette année assurée par Martin Stucky, qui je trouve a très bien su faire passer le message. Je vais pas faire de résumé, ceux qui étaient là l’ont entendu, ceux qui n’y étaient pas… eh ben dommage !!!

A la fin de la journée, il y a eu les tours notés : un instructeur dans chaque virage, un carnet de notes dans les mains, et les yeux grands ouverts ! J’ai fait de mon mieux, mais cette fois, y avait plus les cônes !…Ensuite, rendez-vous au restaurant en face du circuit, qui comme d’habitude a très bien su nous recevoir, pour le classement et la remise des prix. Je termine 22ème, sur 29 participants ! Pas mal pour une première ! Et 2ème des dames (bon, on n’était que 3 dames, alors…) !

Pour résumer cette journée, je dirais : Merci. Merci aux instructeurs qui ont tenu à nous faire partager leur plaisir de conduire. Merci. Merci de maintenir ce cours d’année en année, car il est vrai qu’il demande une sacrée organisation !

Ouf. Ouf parce que j’ai roulé, pas super vite, mais assez pour avoir des sensations sympathiques… sans me faire peur, parce que quand même, c’était mouillé par terre !…Merci Papa pour ta voiture.

Le dernier mot, c’est celui que j’ai prononcé dimanche matin en essayant de m’extirper du lit : AÏE ! oh lala les courbatures ! Dans les bras, les épaules… on m’avait pas prévenue…

Et dimanche, on a pu mettre en pratique ce qu’on avait appris la veille, avec toujours la possibilité de demander à quelqu’un de monter avec nous, et nous donner des conseils. Encore, oui, parce que suivre un cours ne suffit pas pour être un bon pilote et dire qu’on sait conduire et qu’on connaît le circuit (surtout que celui-ci nous a réservé une bonne surprise le matin : une belle plaque de verglas) ! Mais le reste de la journée a été meilleur, il n’a pas plu !

Céline