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SORTIE CIRCUIT AU CASTELLET (27 mars 2004)

Samedi 27 mars, j’ai le privilège de découvrir pour la première fois le circuit ultra moderne de H.T.T.T Paul Ricard...

La journée débute à 08h30 par un briefing très complet, présenté par la direction du circuit, des vues aériennes sont projetées afin de nous expliquer ces surprenantes surfaces de couleurs bleues et rouges.

Il s’agit en fait d’un revêtement abrasif assurant un freinage efficace des véhicules en cas d’erreur de pilotage. Nous sommes bien avertis, il est vivement déconseillé de bloquer les roues sur ce revêtement…

A 09h30 les 68 voitures sont réparties en 2 groupes et sont prêtes à s’élancer sur le tracé de 5.803 km pour des séries de 30 min. La piste est superbe, rapide, technique, offrant des conditions de sécurité élevées (peut-être trop !).

Le début de la première série s’effectue derrière une « pace car » nous désignant la ligne à tenir dans les entrées de virage, puis les séries s’enchaînent. Par une météo très ensoleillée, le pilote gagne en confiance, la vitesse augmente et justement à l’endroit le plus rapide, dans la courbe des Signes, l’irréparable se produit : tête-à-queue suivi d’une sortie de route sans avoir le temps de suivre à la recommandation faite lors du briefing. Le résultat de ce passage sur une de ces fameuses zones bleues, 2 pneus méchamment limés jusqu’à la carcasse.

Par chance cet incident se déroule quelques instants avant la pause de midi. Je peux donc, sans perte de temps, confier mon véhicule aux bons services de Pirelli dans les stands (le budget du week-end prend l’ascenseur !!)

Pendant que les mécaniques se reposent de 13h00 à 14h00, les pilotes prennent leur repas dans les salons situés au-dessus des stands. Au menu, un copieux buffet froid et chaud, sans oublier fromages & desserts.

Sous un soleil toujours omniprésent, je repars pour les séries de l’après-midi avec un train de pneus neufs ce qui m’incite à ne pas renouveler l’expérience du matin. Les kilomètres défilent et les pilotes sont très fair-play, les nombreux « avions de chasse » n’ont pas été trop ralentis. L’organisation et l’infrastructure mise à disposition étaient d’un niveau élevé.

Comme pour toutes les bonnes choses, la clôture de cette journée arrive trop tôt, beaucoup trop tôt. Il reste toutefois quelques heures pour parcourir la magnifique région du Castellet.

René MORGENTHALER