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La trans-Corse 2013. Un peu d’enrobé et beaucoup de dérobées.

Rendez vous dimanche 5 mai café croissants chez B. comme Brasserie pour cette balade, stickage des autos comprenez bien plaque de rallye et tête de Maure ( merci à Charles et Romina Deville pour la réalisation de cet autocollant). Départ à 11 heure direction Marseille avec une halte commodités et repas à Portes-lès-Valence. ( il manque déjà des autos ).

Arrivée triomphale à Marseille, 23 autos et déjà un problème d’alternateur sur une 911 Targa. Traversée sans encombre sur le Ferry Le Piana mis à l’eau en 2011. Pas de cabine lit double, pas de hublot ( juste sur le prospectus ). Dîner à la cafétéria, rien de bien mauvais, mer calme nuit pas agitée.

Arrivée à Bastia lundi, quelques kilomètres sortie de ville déjà un petit café au milieu des palmiers, ça sent les vacances. La route est belle, la procession ne fait que commencer : une verte une rouge deux grises, l’ordre sera souvent le même. Le lièvre est venu avec une mémère verte ( une 944 d’origine élaborée par Audi presque 30 ans, elle affiche 300 000 kilomètres ).

Direction la Cap Corse puis Ogliastro chez Morganti lunch fort apprécié sur bord de mer. Déjà les groupes se forment, les langues se délient, les commentaires vont bon train. Tout le monde a pris la même route mais chacun a vu des choses différentes. La prudence est de rigueur mais pas de consigne, de toute façon en Corse il est impossible de tenir une moyenne.

Après ce délicieux repas, arrêt à St Florent, visite de la ville et de la cathédrale.

Retour à Bastia hôtel La Madrague, Jean Claude Martine Georges et Elisabeth sont déjà là ils n’ont pas fait le tour du cap pensant trouver un véhicule de remplacement. Distribution des chambres, nous sommes là pour deux jours.

Restauration à 20 heure, la mise en route est très longue… . Le Géo voiture verte donne quelques explications pour la journée de mardi : Bastia / Calvi.

Nuit calme et réparatrice départ mardi à 09h30 pour deux heures de virages. Le président voiture balaie donne les dernières consignes : Just For Fun

Une verte deux grises une noire une rouge, les autos sont lâchées les moteurs émettent des bruits différents, les pilotes ont tous le même désir : manger des kilomètres et des virages.

Café à l’île Rousse et arrivée à Calvi plus ou moins groupé pour pénétrer dans parking le temps du repas chez A.Funtana. Café et promenade sur le port pour les uns et shopping pour les autres. C’est l’été, on déguste des glaces.

Retour à la Madrague par la route des Artisans et le col de San Colobano, encore deux petites heures de virages.

Après les consignes de la veille, le restaurateur d’un soir est prêt. Les tables sont dressées, le pain est sur la table, eau sel poivre tout est là il est 20h12…

Le dessert se fait attendre c’est volontaire, Jean François sort de son demi siècle, Bénédicte son épouse a fait préparer une surprise : un fraisier avec beaucoup de bougies et un podium sur le gâteau JF est un grand sportif . Un peu ému mais content de fêter son anniversaire avec ses amis, il offre le champagne.

Mercredi, départ à 9h45 pour la Baie de la Liscia, le même hôtel pour 3 jours. 1h45 de route toujours le même ordre, une verte une rouge deux grises une orange, direction le col du Vergio ( passage de la Corse du nord à la Corse du sud ). Paysage magnifique, belle route et beaucoup de bétail ( sur la route ).

Arrivée chez Aitone à Evisa, table incontournable du tour de Corse. Pas de problème, tout roule sauf une jante au carré, ce n’est pas un nid de poule mais un trou en transformation, il manquait un peu d’enrobé !

Après le repas, moteur, toujours dans le même ordre pour quelques virages et la visite de Porto Vecchio, la route magique des Calanches de Piana qui domine le bord de mer. La corniche est magnifique.

Cargesse, Sagone et nous voilà dans la baie de la Liscia hôtel le Castel D’Orcino les pieds dans l’eau. Toute la famille est à notre disposition, la fleur d’oranger embaume la réception, ça sent le propre, les chambres sont accueillantes.

Toujours le même timing, apèro à 19 h et repas à 20 h.

Café sur la terrasse et bar en nocturne pour certains. La voix de Giorgio et les chansons de Georges troublent le sommeil des crapauds et la vie privée des chambres du rez de chaussée.

Jeudi petite journée, de moins en moins de kilomètres et de plus en plus de virages. Tout le monde en rang d’oignons attend la verte, il manque le lièvre !

Le road book est bien fait mais il y a une astuce pour éviter le centre d’Ajaccio.

Direction Filitosa restaurant Le Frère domaine du comte Abbatucci. Un veau aux olives façon Grand Mère. Les meilleurs veaux de l’île qui proviennent de la vache tigre ( je n’ai pas fumé la moquette vous pouvez consulter le site : http://www.vachetigre.com/). Impossible de visiter l’élevage, le bétail est dehors et bien perché sur la montagne. Cette sortie est devenue une classique, nous avons toujours bon accueil et bonne table ; mets et vins que du bonheur. Pour la digestion, nous prenons la route du matin pour être au bain à 16h00.

Apéro à 19 h et repas à 20 h, bar tard dans la soirée, le tandem Giorgio et Georges n’a plus de voix, quelle chance nous dormons au rez de chaussée !

Vendredi, longue journée 140 kilomètres et presque 3 heures de route large, sinueuse, belle, tous les ingrédients sont là. Petit café et commodité au café des voyageurs la verte est toujours là suivie par son ombre ça devient une histoire d’amour ! Grande aventure pour garer les voitures à Bonifacio, tout est complet, la guichetière ne veut plus ouvrir la barrière et affiche complet. Nous mettons tout de même les autos, elles seront sous haute surveillance ( devant la Gendarmerie il sont tous là c’est l’heure de l’apéro ).

Nous empruntons les quais du port de plaisance direction le voilier ( très bonne table ), la terrasse est pour nous.

Après le repas pour la digestion la citadelle à pieds. A 16 h retour sur Le Castel d’Orcino, les plus rapides mettront 2 h. les plus raisonnables mettront 3 heures.

Ce n’est pas une compétition, chacun roule à sa main et selon les possibilités de la voiture et de l’âne qui est devant ( heureusement il ne tire pas une charrette ). Ce jeudi soir, pas de piscine, apéro à 19 h et repas à 20 h. le départ approche nous devons faire les valises.

Samedi matinée libre, tout est calme, le dernier repas sur l’île est une merveille.

Poisson ou viande rouge tout le monde est content. La descente sur Ajaccio se fait sans problème et l’arrivée vers le ferry dans le plus grand calme… le garde barrière quelque peu nonchalant se rend à l’évidence que rien ne nous arrête et que notre Géo est déterminé… Nous embarquons les derniers pour descendre les premiers.

La mer agitée a laissé quelques traces dans le ferry, on parle de régurgitation…

Au petit matin, tout le monde reprend son air naturel, les Porsches nous attendent.

La semaine se résume comme suit :

-J’ai vu sur la route des cochons noirs, des cochons noirs et marrons, des chèvres et des vaches. Les touristes arrivent mais ils n’ont pas eu le temps de rentrer le bétail.
- J’ai vu que le poisson n’est pas le plat national ( il faut le pêcher ).
- J’ai mangé du veau aux olives et ça c’est le plat national.
- J’ai bu de la pietra, manger du flan aux châtaignes mais j’ai pas vu beaucoup de châtaigniers…d’ou viennent ces châtaignes ?
- J’ai mangé peu de brocchio ( heureusement )
- J’ai mangé deux fois de la polenta, heureusement une fois elle était moelleuse et onctueuse.
- J’ai eu besoin d’une voiture de location, malheureusement entre le 1er et le 8 mai ils n’avaient pas prévu autant de touristes, je suis rentré à pieds.
- J’ai eu besoin d’un docteur de nuit par chance il est venu.
- J’ai eu besoin de me recueillir, je suis entré dans l’église je n’y ai vu personne, heureusement j’ai pu allumer un cierge.
- J’ai prié pour que la route tourne moins, heureusement entre deux virages il y avait des montées et des descentes.
- J’ai su que le tour de France cycliste partait de Corse et là j’ai pensé que les Corses allaient avoir du travail !

En conclusion, nous nous réjouissons d’ores et déjà de participer à l’édition 2015, merci à l’organisation et à notre Cher Président. Tout était bien réglé.

Une passagère clandestine.